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mardi 13 février 2024

Bresil 2024 FIN 13 février



    Les Brésiliens sont respectueux du code de la route mais il faut insister un peu (nao=non)!


Ce soir c’est le départ, mais avant nous allons retrouver nos amis pour un repas dans le quartier de Barra. Le restaurant ( Siri), est spécialisé dans le poisson. 

Lorsque nous sortons de l’hôtel tout est calme dans le quartier. Nous sommes mardi gras, jour férié et lendemain de soirée festive. Seuls les organisateurs du carnaval s’affairent déjà car ce soir il y aura encore un défilé. Plusieurs chars sont déjà en place. Sniff! Nous ne serons pas là. Mais nous en avons bien profité. Direction le quartier de Barra. C’est un quartier récent, plutôt chic avec une belle et longue plage de sable blanc.




Il y a du monde. Il fait chaud et nous n’avons pas prévu de quoi nous baigner. Tant pis! Nous baladons. Tiens mais que font ces quatre messieurs attablés sous un grand arbre en bord de plage. Ils jouent aux cartes. Cela nous évoque la «  partie de carte » de Pagnol. Nous restons un petit moment à les regarder jouer. Ils nous disent jouer à la sueca, un jeu de cartes qui se joue par équipe de deux avec un système d’atout. 

C’est l’heure de rejoindre nos amis. Nous sommes heureux de les retrouver et de déguster sur leurs conseils des casquinha ( cornets de crabe) et un risotto de fruits de mer. 

Le temps passe vite et nous nous quittons. La circulation est fluide un panneau nous interpelle:



 Avant de partir nous faisons un petit tour à l’extrémité de la presqu’île où se trouve l’aéroport, l’ilha do governador. La plage n’est pas terrible et plutôt sale.



Cette fois c’est fini, nous avons rendu la voiture et nous allons rentrer.

Bye-bye Rio, bye-bye le Brésil!


lundi 12 février 2024

Brésil 24 Rio carnaval 12 février


++++PHOTOS                                                                                                                                                      

   







                                                       

Il a plu cette nuit. Nous quittons Paraty en direction de Rio. La route suit la mer. Des arbres, des plantes nous sommes entourés de végétation, c’est très vert et très beau. La côte est découpée avec de petites baies au fond desquelles se trouvent des plages de sable. Beaucoup d’îles aussi. Nous avons prévu une halte à Mangaratiba vers midi. Il fait très chaud. Les gens sont réfugiés sur le bord de la plage sous les arbres ou sous des parasols. La plage est grande, populaire, beaucoup de familles avec de grosses glacières, bien installées sur leurs fauteuil de plage. Pas trop de baigneurs, ils trempouillent de temps en temps. La rue qui longe la plage porte les stigmates d’un lendemain de fête avec son cortège de papiers et autres déchets. Nous sommes lundi de mardi gras et c’est jour férié. Nous trouvons un petit restaurant ombragé avec une cuisine simple et un açai en dessert. Sans doute un des derniers. Il est temps de repartir. La route vers Rio est fluide et nous arrivons assez facilement à notre hôtel. Difficile de qualifier le quartier dans lequel nous sommes, populaire, commerçant…l’hôtel malgré sa façade coloré est un peu vieux jeu. Mais ce n’est pas important. C’est propre et spacieux. Pour passer le temps nous allons faire un tour au centre commercial que nous avons repéré au passage, à dix km de là. Il y a du monde. Une fête déguisée a été organisée pour les enfants. Repas et retour à l’hôtel. Et là surprise près de l’hôtel se déroule un défilé de carnaval. Nous y allons. Ce ne sont pas les grandes écoles qui vont défiler au sambadrome, mais des groupes avec char, parfois, orchestre ou pas qui aspirent à monter en première division pour certaines. Un morceau d’avenue est bloqué pour le défilé. De part et d’autre à intervalles des tribunes. Le parcours est délimité en espace et en temps,  comme au sambadrome. Costumes éblouissants , plumes et paillettes. Tous les âges et tous les sexes sont représentés. C’est à l’image du public installé sur le bord avec les glacières et les fauteuils de plage. On mange, on boit, on déambule très souvent costumé, maquillé. La fête est partout et pour tous. Les enfants s’amusent. Entre deux défilés la piste est pour eux et pour les gens de l’entretien qui s’affairent. Après chaque passage il faut évacuer les chars et faire place nette pour les groupes suivants. Les participants se déshabillent, empilent leurs costumes. Des cars les attendent pour les ramener chez eux. Dans un autre quartier peut être?

dimanche 11 février 2024

Brésil 2024 Parati J3 plage de Sono



++++PHOTOS 

Un début de journée ensoleillé qui démarre par un aller-retour rapide (1h quand même) jusqu’à la plage et la cascade de Laranjeiras pour essayer de retrouver le chapeau de JC égaré la veille. Chou blanc. Il faudra qu’il en trouve un autre. 

Notre objectif du jour est la plage de Sono. Il faut aller en voiture jusqu’à Vila Oratorio et se garer. Il y a déjà beaucoup de voitures et des offres de parking allant de 25 à 50R$. La plage n’est accessible qu’en bateau, de petites embarcations ou à pied. Pour nous c’est vite vu, ce sera à pied. Le trajet annoncé est de 3km. C’est parti. Escaliers, chemin, on monte, on descend. Il fait chaud même si le chemin est ombragé. La végétation est luxuriante. Des champs d’oiseaux invisibles, des papillons, deux petits Rio qui traversent le chemin. Hygrométrie importante. Nous arrivons enfin au dessus de la plage. Un croissant de sable blanc, quelques parasols, la mer bleue, mais des vagues en rouleaux. Pas grand monde sur la plage et encore moins dans l’eau. Au bord de grands arbres, des bars et des campings. Les petites tentes sont les unes à côté des autres. Nous trouvons un arbre accueillant. Baignade. L’eau n’est pas très chaude et on se fait bousculer par les vagues. Sur la plage des douches d’eau douce pour se rincer. C’est agréable. Sans doute des captages dans les petits rio qui coulent en abondance. Il y a pas mal de jeunes. Ambiance cool. Normal, il faut venir jusqu’ici. Activités principales, farniente, musique, boisson, bouffe et fumette. Dans les bars les prix sont très corrects

Vers14h30 on en a assez alors on décide de repartir. Il faut plus d’une heure à pied même en marchant bien et d’après le gps il y a plutôt 4km que trois. Au passage d’un Rio JC décide de se rafraîchir. Moi j’ai la flemme de me déshabiller.

Retour à Parati à notre logement et rangements. On part demain. 

Fin de journée en ville. Il y a moins de monde. Normal, c’est dimanche soir. Mais il y a toujours des gens déguisés et beaucoup qui se baladent à plusieurs ou en famille avec des glacières. 

Dans la vie les brésiliens sont très décontractés et sans complexes. Beaucoup de tenues légères, colorées. On montre des formes. De toute évidence la population en surpoids est importante. Mais les gens semblent ne pas s’en préoccuper en tout cas dans les populations que nous voyons dans la rue. Pour ce qui est des riches que l’on a aperçu dans leurs condominiums il en est tout autrement. 

Fin de journée assez tôt car je suis épuisée. Mais une belle journée!

samedi 10 février 2024

Brésil 2024 Parati J2 les plages environnantes 10 février



++++PHOTOS 

Malgré la chaleur nous avons plutôt bien dormi et c’est vers 9h que nous partons en direction de Trindade par la route qui va vers le sud et qui est très verdoyante. Trindade se niche dans une baie et pour l’atteindre il faut franchir une colline par une route qui serpente au milieu d’une végétation luxuriante. Nous arrivons au niveau de la praia do cepilho. Mais c’est en bord de route, au niveau des gros rochers ronds qui séparent cette plage de la suivante, la praia de Fora que nous arrivons à nous garer. Il y’a un chemin qui conduit à la plage à hauteur de ces gros rochers. Belle plage de sable en perspective. Ensuite c’est en marchant sur la plage que nous atteignons la praia dos Ranchos où il est possible de se baigner, les deux premières étant interdites à cause des courants. Il n’y a pas grand monde à cette heure là. Il est encore tôt. Mais en fait nous préférons aller au bout du village. Ce dernier tout en longueur est composé d’une rue où alternent pousadas, restaurants et boutiques. Mais c’est plutôt sympa et sans chichi. Un coin populaire. Au bout de la rue commence le chemin qui conduit dans un parc Municipal qui abrite plusieurs plages et une cascade. A l’entrée  un service d’accueil est là pour faire les recommandations d’usage. En quelques mètres nous nous retrouvons sur la plage de Mieo. C’est une petite crique abritée bordée de grands arbres. Il y a beaucoup de monde même si l’eau est un peu trouble. De là nous pouvons apercevoir la plage suivante, de Cachadaco qui est soumise aux vents et aux courants. Après un bon bain nous décidons d’aller jusqu’à la Pedra de Engole. Pour cela nous empruntons un sentier qui longe le Rio qui se jette dans la mer. En une vingtaine de minutes nous sommes à notre but, une petite cascade où nous pouvons nous rafraîchir et nous rincer. Il y a peu de place autour pour s’installer. Les gens sont comme nous ils viennent depuis la plage pour un petit bain. Retour dans le village pour manger et ensuite un petit bain avant de partir en direction de Laranjeiras , la baie voisine de Trindade. Mais là tout est différent. Une barrière, un garde. La plage de Laranjeiras n’est accessible qu’à pied et l’espace de stationnement est limité, une demi douzaine de voiture. A l’entrée il faut s’identifier. Le sentier qui conduit à la plage est bien marqué. Après une vingtaine de minutes de marche nous arrivons à un rio qu’il faut traverser à pied. De l’autre côté une plage avec ……personne. En fond, de grandes et belles villas réparties dans la nature.   Un mur longe la plage où des gardes circulent et surveillent. Pas question que les gros gros riches soient gênés par le petit peuple. L’eau est claire et la baignade agréable. Nous sommes quasiment seuls à nous baigner avec quelques adolescents. Nous ne boudons pas le plaisir d’un bain tranquille dans une eau claire. Au retour, nous nous rinçons dans le Rio avant de remonter. Laranjeiras est un quartier de Parati occupé par un lotissement  (condominio) de grandes et belles villas de riches.

Retour à Parati et balade dans la ville à l’ambiance festive de carnaval. Petit arrêt à l’ice Paraty sorveteria où je goûte la glace au parfum Jorge Amado. J’aime. Je ne sais pas ce qu’elle contient exactement, mais de l’alcool certainement. Magasin propre mais service peu agréable et glace au kg plutôt chère.

Belle journée de découverte avec un problème et non des moindres, c’est que JC a perdu son chapeau certainement dans notre « aventure » vers la plage de Laranjeiras. 

vendredi 9 février 2024

Brésil 2024 Parati J1 9 février



++++PHOTOS

 Nous partons de Pouso Alto après un bon petit déjeuner. Rien à dire sur la chambre sauf à parler de l’emplacement de la pousada en bordure de route très fréquentée. Alors forcément , même en étant côté jardin le bruit est là et les bouchons d’oreilles ne suffisent pas à isoler.

Départ en direction de la cascade Ipora. Nous allons jusqu’à Passa Quatro et suivons la route indiquée par Google Maps, qui s’avère être une mauvaise indication. En fait la cascade est bien là où l’indique Google mais n’est accessible qu’à partir du parc de Passa quatro national Forest. Heureusement que nous rencontrons une cycliste qui nous indique l’entrée du parc. A l’entrée il faut donner ses coordonnées. Ensuite une grande allée fleurie conduit à un espace récréatif et détente. Une partie du succès du parc est dû au fait qu’il abrite la cascade d’Ipora. Nous laissons la voiture au parking et en une demi heure nous sommes à la cascade dont les eaux tombent dans un bassin un peu aménagé. Il y a des jeunes qui s’y baignent déjà. C’est aussi le paradis des papillons qui sont difficiles à photographier. Pas de baignade pour nous. Nous devons prendre la route. Ce parc abrite quelques spécimens d’Araucaria. 

L’origine de cet arbre remonte à plus de 200 millions d'années quand les continents américain et africain étaient unis, et a ensuite été répandue dans toute l'Amérique du Sud, de l'Argentine au nord-est du Brésil.

Il est considéré comme une espèce en danger.

Le paysage est toujours aussi vert et vallonné. C’est l’élevage qui domine. Parmi les arbres on distingue des Araucaria mais aussi des eucalyptus. Les quatre-vingt derniers km avant Parati nous font suivre une route sinueuse qui grimpe jusqu’à 1500m d’altitude et descend rapidement vers la ville. En très peu de temps on passe de 1500m au niveau de la mer. 

Nous bataillons un peu pour trouver notre airbnb qui se trouve près d'un aerodrome sans trafic la nuit. 

Nous partons visiter Parati. C’est une bonne surprise. La vieille ville est assez grande, coquette avec ses anciennes maisons coloniales colorées et ses rues pavées grossièrement sur lesquelles il est difficile de marcher. C’est un peu du déjà vu pour nous, mais nous prenons quand même beaucoup de plaisir à nous y balader. Nous faisons un arrêt à la maison de la culture située dans une ancienne maison coloniale très bien aménagée. Une expo permanente d’une peintre, mais pas notre style. A l’étage un historique de la vie culturelle de la ville depuis 50ans. Certainement très intéressant si l’on parle et lit le portugais. Dans plusieurs rues Il y a les maisons bourgeoises décorées en bleu et blanc avec des signes de la franc-maçonnerie 


Paraty a été construit par les francs-maçons lorsque le Brésil était sous domination portugaise, et l'architecture maçonnique coloniale et les symboles colorés se trouvent dans tout le centre historique. Il y a des chiffres géométriques emblématiques, des bandes verticales de panneaux géométriques des francs-maçons et des coins de rue avec trois piliers en pierre et un en blanc (symbolisant un triangle symbolisant la liberté, l'égalité et la fraternité). Beaucoup de bâtiments sont peints en bleu et blanc, les anciennes couleurs maçonniques.

Les francs-maçons ont établi Paraty après avoir fui la persécution en Europe. Alors que le groupe devait exister discrètement dans l'Ancien Monde, au Brésil, ils étaient libres de peindre la ville avec un langage et des signes maçonniques. La vieille ville a été conçue avec 33 blocs (le numéro sacré des francs-maçons)  et la ville était autrefois gouvernée par 33 conseillers. Un immense monument du symbole de la place maçonnique et des boussoles a même été trouvé, mystérieusement, par un plongeur profondément sous l'eau au large de l'île de Meros.


A l’embouchure des rivières il y a de nombreux bateaux de toutes les couleurs qui proposent des excursions sur la côte avec arrêt baignade. 


La ville est décorée de guirlandes et de masques car c’est carnaval à Parati ce WE. A partir de 19h sur la grande avenue commerçante se rassemblent des groupes ( blocos) avec leur fanfare. C’est d’abord celui qui accompagne le roi du carnaval puis les autres groupes. C’est un carnaval populaire organisé par les gens de Paraty. 

Rien de spectaculaire, rien que le plaisir de s’amuser ensemble semble-t-il. Et nous nous y associons avec plaisir. 

jeudi 8 février 2024

Brésil 2024 Pouso Alto 8 février



++++PHOTOS 

Départ de Tiradentes en direction de Pouso Alto. Nous sommes toujours dans le Minas Gerais mais nous redescendons vers Rio par étape. La route est agréable avec alternance de zones vallonnées et de zones plus plates avec d’immense étendues cultivées. Les deux premières heures nous ne trouvons aucun village sur notre route. Aussi c’est avec un grand plaisir que vers 10h nous faisons une halte dans le village de Sáo Vicente de Minas et plus précisément dans une boutique qui vend du fromage , des produits régionaux et fait du café car c’est pour cela que nous nous sommes arrêtés. La pause café de 10h. Mais là la jeune femme qui tient l’épicerie nous montre qu’elle va sortir du four des Pāo de Queijo. Nous n’en n’avons jamais vu d’aussi gros. Et quel parfum! Alors oui nous allons goûter. Et là c’est du bonheur. Chaud, croustillant, bien garni et surtout avec en son cœur le fromage encore fondant. C’est comme un fondant au chocolat, mais en version pão de queijo. Nous en avons mangé beaucoup depuis que nous sommes au Brésil, mais jamais d’aussi bon. Mais les surprises ne s’arrêtent pas là. Dans cette boutique, pour accompagner l’expresso, point de biscuit ou de chocolat, mais un petit morceau de fromage fondant. Et bien, contre toute attente c’est bon.

Nous repartons requinqués. Des champs cultivés, des prairies avec des vaches ou des chevaux. Nous sommes en pleine région agricole riche. Nous reconnaissons les cultures de maïs, de soja et de haricots sur d’immenses surfaces. A certains autres endroits il y a de la canne à sucre. Régulièrement nous voyons des arbustes aux feuilles brillantes. Nous finissons par nous arrêter à l’entrée d’un champ où un homme est en train de couper des branches. Nous lui expliquons que nous nous arrêtons par curiosité car nous voulons savoir ce qui est cultivé. Il est surpris et ravi de notre intérêt. En fait ce sont des champs d’orangers avec des arbres couverts d’oranges encore vertes. Mais le voilà parti dans les rangées et il revient avec une brassée d’oranges mûres qu’il nous offre. Ce sont des oranges destinées à la consommation nationale et lui possède 50 hectares. Il nous dit que avec du travail il n’y a pas de problème pour cette culture car il y a l’eau et le soleil. Dans les villages, sur le bord des routes il y a de nombreuses boutiques de vente de fromage. C’est vraiment la spécialité locale. Et pour nous qui aimons le fromage une aubaine.

Nous arrivons à Pouso Alto vers midi. Après le repas nous allons prendre notre chambre à l’hôtel du coin, la Pousada Pouso Alto. L’immeuble ne fait pas rêver, mais la chambre est propre, aérée et donne sur l’arrière avec une belle vue sur le vieux village en haut de la colline. Pas question de rester à l’hôtel. Nous prenons la route en direction de la cachoeira do Coura. Les derniers cinq km sont de la piste. Nous nous arrêtons sur le parking d’une maison de soin, un centre de désintoxication réservé aux femmes et nous continuons à pied. C’est alors que nous sommes au niveau de la pousada de coura, le grand luxe avec bungalow et piscine que nous prenons la pluie. Nous décidons de continuer. Heureusement car le soleil finit par revenir lorsque nous sommes à la cascade qui n’est pas très haute mais puissante. JC décide de se baigner mais il fait très attention au courant.

Retour à Pouso Alto. Nous grimpons jusqu’à l’église en haut de la colline. Elle est étonnamment sobre. Belle vue sur le village.

Encore une journée bien occupée et pleine de découvertes 

mardi 6 février 2024

Brésil 2024 Sao Joao del Rei 7 février


 

++++PHOTOS

Ce matin nous décidons d’aller vers la vraie vie et donc de nous rendre à São Joáo del Rei. Nous prenons la route pavée, le camino velho (Estrada  Réal) passe par Santa Cruz de Minas. Au passage nous nous arrêtons pour voir la cascade de Bom Despacho. Pas mal mais beaucoup de déchets sur les bords de la rivière et autour des piscines naturelles. C’est très près de la route, il y a donc beaucoup de monde qui la fréquente et il n’y a qu’une poubelle qui déborde. Bon ce n’est pas une raison, mais un semblant d’explication.

Nous avons un premier objectif bien précis, laver le linge. La laverie automatique est facile à trouver. Elle est identique aux précédentes donc nous sommes au point question fonctionnement. Pour passer le temps nous baladons dans le quartier. C’est un quartier commerçant. Nous prenons un café dans un petit snack tenu par un jeune garçon qui parle espagnol. Du coup nous discutons un peu et lui disons que nous n’aimons pas la cité de Tiradentes car trop touristique, belle, mais sans âme. Il confirme que c’est aussi l’opinion des gens de São João. Finalement vers midi nous pouvons reprendre la voiture pour aller dans le centre historique. Le stationnement est payant ( pas cher) et facile. Avant même de commencer notre découverte JC aperçoit une boutique Vivo, l’opérateur téléphonique. Il faudra une heure à une jeune fille bien motivée pour arriver à démêler la situation et faire en sorte que JC ait enfin du réseau. Non seulement elle s’occupe du téléphone mais en plus elle nous accompagne dans un restaurant où l’on peut manger au kg. Une perle, comme nous en aurons rencontré plusieurs dans ce pays accueillant. 

Nous voici prêts à découvrir la vieille ville. Nous sommes très agréablement surpris. La partie historique est assez grande. De nombreuses rues pavées sont bordées de belles et grandes maisons coloniales datant du XVIII. De nombreuses églises aussi. Petit tour par le marché où nous achetons des produits locaux. Nous avons une voiture et notre départ est proche. Finalement c’est l’orage de fin d’après-midi qui nous chasse et nous fait rentrer dans notre habitation de Tiradentes où nous sommes très bien. Comme la veille nous allons à la lanchete du coin pour manger un caldos, une soupe épaisse.