Les Romains

Les premiers habitants de l’Italie ont été un peuple non indo-européen, dont la langue continue d’être un mystère et se révèle aujourd’hui encore indéchiffrable : les Étrusques.

Les peuples italiques, d’origine indoeuropéenne ; les Romains ne sont que les habitants de Rome et du Latium ; les autres peuples parlent des langues apparentées, proches du latin, des dialectes italiques : Sabins, Osques, Ombriens, Falisques, Samnites. Le sud de la péninsule (Naples, Tarente) est occupé par des colons grecs.

L’aristocratie romaine a gardé une tradition de brutalité autoritaire qui n'appartient qu'à elle, et pour le raffinement, c'est plutôt ce qu'elle a hérité des Grecs.

Les forum de Rome

Le peuple romain repose sur une organisation où de grandes familles détiennent l’essentiel du pouvoir. Elles revendiquent un lointain ancêtre, à l’origine de leur nom (gentilice). Elles ont un culte domestique ou familial, ses membres ont un lien du sang. D’autres Romains se sont agglomérés au noyau primitif, mais ne bénéficiaient pas du même pouvoir, des mêmes richesses. Ceux-ci forment la plèbe, une masse que l’on pourrait qualifier d’informe.

Avec la conquête romaine, la citoyenneté a été étendue aux Latins, puis aux peuples italiques. Les régions culturellement et géographiquement les plus proches de Rome, comme le Latium, ont accédé à une citoyenneté complète : les assemblées du peuple romain leur sont ouvertes. Les autres (Sabins, Campaniens, Volsques) sont des citoyens romains sans droits politique : ils jouissent d’une citoyenneté sans suffrage.

C’est bien avec l’institution de la République, en 509, que la notion de « peuple » va prendre tout son sens. Dans le mot démocratie repose l’idée d’un pouvoir qui émane du peuple et s’exprime par un suffrage exprimé à haute voix. La démocratie est liée à la liberté qui succède à la tyrannie ; elle est fondée sur des magistrats élus pour un an dans un cadre collégial. Les citoyens sont au cœur de la vie politique. Mais tous les citoyens ne jouissent pas des mêmes prérogatives.

Au cours des siècles de la République, de grandes familles ont « trusté » les magistratures et dominé la vie politique romaine

Le peuple Romain est ainsi devenu le maître du monde. Ses victoires sur Carthage, au cours des trois guerres puniques, ses victoires sur la Macédoine et la Syrie lui assurent la domination du monde.

À la fin de la République, on assistera à une rupture de l’équilibre politique au sein de la nobilitas, victime de la discorde. Elles aboutiront aux crises des guerres civiles qui mettront fin à la république et à un idéal républicain.

Au théatre d'Orange

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