Que mangent les Papou ?
La base de la nourriture est le sagou, pâte obtenue à partir de la chair du palmier sagoutier que les Papous abattent à l'herminette en. L'herminette est une petite hache à lame de pierre ou de métal. En une journée, un sagoutier est abattu, sa pulpe récupérée et 50 kilos de sagou sont préparés.
Lors de la récupération de la farine de Sagou, les rôles sont bien répartis entre hommes et femmes. Dans les régions qui s’y prêtent, l'abattage des palmiers sagoutiers est effectué par les hommes qui les écorcent ensuite. Les femmes pilent ensuite le cœur du tronc avec la participation des jeunes filles pour en extraire la pulpe. Elle est ensuite filtrée dans des gouttières fabriquées avec les nervures des branches de palmes. La fécule est enfin récupérée par décantation. La quantité obtenue nourrira une famille pendant une à deux semaines.
Les fêtes du Sagou chez les Korowai
Les tubercules comme le taro, l'igname et la patate douce, les haricots, les courges, les bananes, la canne à sucre sont cultivés dans les jardins. Ce sont les hommes qui aménagent les clairières en défrichant la forêt pour que les femmes y entretiennent des jardins.
On mange de la viande en tous genres : larves en beignets, criquets, salamandres, lézards, sauterelles et serpents cuits sur des pierres chauffées dans le feu.
Le porc est le menu de fête que l'on partage quand les convives invités sont nombreux. Les hommes chassent aussi des porcs sauvages, des oiseaux et du petit gibier. On cueille en forêt les fruits de l'arbre à pain, boules vertes à chair douce.
Pour se nourrir, chacun, y compris les enfants dès 7/8 ans, mange quand il a faim ou quand il y a quelque chose a manger. Les repas sont rarement collectifs sauf dans de grandes occasions comme la fête du Sagou ou autres évènements.
La chasse
La chasse est réservée aux hommes, sur des territoires bien précis appartenant au clan et chaque arbre est la propriété d'un groupe. Chasser sur les terres du voisin signifie déclencher une guerre.
Les types de flèches sont variés, suivant ce que l'on chasse. Pour le casoar, elles sont en bois dur et crénelées de dents tranchantes, tandis que pour tirer le petit gibier, on choisira une flèche à lame de bambou plate. Les chasseurs posent aussi des pièges sur les parcours des animaux.
Quant à la chasse à l'homme, elle a en principe disparu des traditions, en même temps que le cannibalisme, ou anthropophagie.
Chez les Asmat, la pêche est le travail des femmes, même si les hommes sont présents pour les protéger.
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