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Ethiopie
Ethiopie
L'Éthiopie s'est développée sur les plus grands des hauts plateaux de l'Afrique de l’est, coupés par la grande faille du Rift qui s'étend du nord au sud du continent, depuis la mer rouge jusqu’aux « Grands Lacs ».
Le royaume d’Éthiopie (d’Abyssinie) a réussi à traverser l’histoire jusqu'a nos jours, en gardant jalousement leur indépendance, et l'originalité de leur civilisation, notamment religieuse.
L'Éthiopie s'est développée sur les plus grands des hauts plateaux de l'Afrique de l’est, coupés par la grande faille du Rift qui s'étend du nord au sud du continent, depuis la mer rouge jusqu’aux « Grands Lacs ».
Le royaume d’Éthiopie (d’Abyssinie) a réussi à traverser l’histoire jusqu'a nos jours, en gardant jalousement leur indépendance, et l'originalité de leur civilisation, notamment religieuse.
L'Éthiopie occupe, en Afrique une superficie de 1 112 000 km2. (Un peu plus de deux fois la France)
Le bras du Nil le plus important en débit, le Nil bleu, prend sa source en Éthiopie, au Lac Tana, d'où il s'échappe par de grandes chutes.
L’Éthiopie moderne compte environ 100 millions d'habitants majoritairement d'origine afro-asiatique (chamitique). Les derniers recensements ont comptabilisé plus de 70 ethnies différentes.
Les peuples du pays ont une histoire multimillénaire remontant à la préhistorique. L'australopithèque Afarensis Lucy y fut découvert.
Le Royaume de la Reine de Saba, supposé situé à Axoum dans la province du Tigray pour certains, est l'un des épisodes bibliques et légendaires le plus connus.
Le pays est christianisé dès le IVe siècle et qui compte 43,5 % de fidèles orthodoxes selon le dernier recensement (2007)
La naissance de l'Islam et son expansion a coupé l‘Éthiopie de ses sources chrétiennes pendant mille ans au moins. La région de Lalibela devint le centre religieux (1185-1210)
La langue officielle est l’amharique, mais il subsiste de nombreuses langues vernaculaires dues à la pluralité ethnique.
Au grès des derniers siècles, le pouvoir éthiopien a étendu son territoire vers les sud de la région historique des hauts plateaux en colonisant les régions faiblement peuplées par des ethnies restées en marge du monde.
Ce sont dans les régions du fleuve Omo que l’on peut encore rencontrer des tribus nilo-africaines comme les Konsos, les Hamers dont la beauté de femmes est enviable, les Karo qui vivent dans des conditions très rudes et aussi les effrayants Mursi dont les femmes portent encore des plateaux d’argile dans leur lèvre inférieure déformée.
Le pays est composé de hauts plateaux et de basses terres périphériques. Les deux plateaux principaux sont traversés en leur centre par le Grand Rift, le nord de la grande faille Est-africaine.
Sur les plateaux, l'altitude varie entre 1800 et 4 550 mètres ; le plus haut sommet, le Ras Dashan atteint 4 550 mètres. Quant au Rift, son altitude peut descendre jusqu'à 150 mètres sous le niveau de la mer.
Un grand nombre de cours d'eau sillonne les plateaux, notamment le Nil Bleu qui s'écoule depuis le lac Tana. Le haut plateau du centre et du nord descend progressivement vers les basses terres du Soudan à l'ouest tandis que le plateau Est, descend vers les plaines arides et semi-arides de Somalie.
Du point de vue du climat, l’Éthiopie se répartit en trois aires climatiques selon l’altitude et le versant du plateau :
- Une zone de terres chaudes jusqu'à 1.800 m, (le Behera et la Kwolla) qui à l’Ouest des hauts plateaux, est abondamment arrosée, souvent malsaines, et portant d'épaisses forêts difficiles à défricher et à l’Est des terres très chaudes sèches et quasi désertiques ou désertiques ;
- Sur les plateaux, la zone « Woïna dega », au climat tropical atténué, entre 1.800 et 2.500 m. C’est la région la plus peuplée et la plus agricole du pays ;
- La zone de montagne (Daïga et Woortch), avec des terres froides au-dessus, de 2.500 m, est un domaine de l'élevage et de culture de céréales.
Orange et rouge : desert - Bleu : tropical - Jaune et marron : tempéré - Vert : continental frais
En avril 2000, nous sommes allés découvrir l'Éthiopie à l'occasion des fêtes de Pâques.
Depuis longtemps, j'avais envie de connaître le pays du Négus, le pays du roi des rois, descendant d'une des plus anciennes civilisations qui remonte au-delà du royaume de la reine de Saba.
Si, en raison de la guerre entre l'Éthiopie et l'Érythrée qui faisait rage en ce printemps 2000, nous n'avons pas pu nous rendre à Axoum, la plus ancienne capitale de ce vieil empire jamais soumis, mais nous avons assisté aux fêtes Pascales à Lalibela et rendu visite à des tribus autochtones de la région de L’Omo
Moments forts du voyage
Le premier moment fort du voyage, fut d’assister aux fêtes de Pâques a Lalibela.
Lalibela connut son développement au plus fort de la conquête musulmane dans la corne de l'Afrique. Coupé de relation avec la terre promise, les Abyssins, construisirent une capitale dissimulée à l'est du lac Tana au beau milieu du plateau éthiopien a plus de 2000m d'altitude. De magnifiques églises monolithiques furent détourées dans la roche gréseuse. Le symbole du Jourdain fut taillé dans la roche. C'est dans une ambiance et au milieu d'une population fervente que nous avons participé à la veillée Pascale.
Un autre moment fort du voyage fut la visite des peuples autochtones du sud du pays, autour de la vallée du fleuve Homo. Nombre d’ethnies vivent toujours selon leurs habitudes ancestrales d’éleveurs de bétail dans une région de savane et de marécages qui s’étend jusqu’au sud du Soudan actuel. C’est en particulier le pays des femmes à plateau porté aux oreilles ou dans la lèvre inférieure de la bouche.
Le voyage jour par jour
Le voyage en avril/mai 2000, s’est déroulé en deux parties :
Addis Abeba et l’Éthiopie historique au nord :
- Lalibela
- Gondar
- Lac Tana (Behir Dar)
Puis au sud d’Addis Abeba vers les « nouveaux » territoires:
- La vallée du rift (Shashamene)
- Arba Minch
- Turmi et la vallée de l’Omo
- Konso
J1 : Sam. 22/4 : Vol Paris/Rome/Addis. Rdv Roissy CDG 2D, à 6h10 pour enregistrement du vol AZ 317 pour Rome. Arrivée prévue à 10h10, puis connexion pour Addis vol AZ 852 (décollage 11h35), arrivée à Addis à 21h25 à Addis. Nuit à l'hôtel Jérusalem.
J2 : Dim. 23/4 : vol pour Gondar Installation à la pension Misrak, visite de la magnifique église de Debre Birhan Selassié. Nuit à la pension
J3 : Lundi 24/4 : visite de l'ancienne cité impériale, avec les châteaux de Fasilades … Nuit à la pension Misrak.
J4 : Mardi 25/4 : vol pour Bahir Dar. Dans l'après-midi balade le long du Nil bleu. Hôtel au bord du lac Tana.
J5 : Mercredi 26/4 : très tôt le matin, départ pour les chutes du Tississat où nous assisterons au lever du soleil : L'après-midi navigation sur le lac Tana pour aller jusqu’à la presqu'île de Zegwé, pour visiter une église perdue au milieu des plantations de café et de citrons … Nuit à l'hôtel à Bahir Dar
J6 : Jeudi 27/4 : vol pour Lalibela. Court transfert d'une vingtaine de km, pour rejoindre la petite ville de Lalibela perchée dans les montagnes alentour.
J7 : Vendredi 28/4 : visite des 11 églises monolithiques, véritable joyau minéral.
J8 : Sam. 29/4 : journée de randonnée dans le massif de l'Abouna joseph … Le soir à partir de 23h, nous nous rendons aux églises pour assister à la Pâques éthiopiennes, cérémonie haute en couleur et pleine de ferveur …
J9 : Dim. 30/4 : après une brève nuit, nous retournons assister aux fêtes qui se prolongeront toute la journée.
J10 : Lundi 1/5 : vol pour Addis. Préparatifs pour notre descente dans le sud, achats de p'tits cadeaux pour les membres de tribus …
J11 : Mardi 2/5 : Tôt le matin nous chargeons les 4x4 pour une journée de route qui nous conduira dans la région des lacs … Koka, Ziwai, Abijata, Shalla, Langano … Nous bivouaquerons sur les rives du lac Langano (le seul lac d'Éthiopie où l'on puisse se baigner sans craindre la bilharziose).
J12 : Mercredi 3 /5 : Nous continuerons notre route sur Shashamene pour rejoindre Wondo Genet et ses sources d'eau chaude. Hôtel.
J14 : jeudi 4/5 : Route pour Arba Minch par Sodo. Hôtel
J15 vend. 5/5 : Nous commençons à entrer de plain-pied dans le territoire des tribus en arrivant à Konso. Hôtel.
J16 à J20 : du samedi 6/5 au mercredi 10/5 : 5 jours au cœur de la province du Gamo Gofa avec la visite des villages de Konso, Key Afer, Mago, Karo, Turmi, Dimeka, Omorate … marchés, rencontres avec les tribus … nuits en bivouac en tente du côté de Turmi où nous rentrerons chaque soir.
J17 suite des visites dans les villages des tribus du sud
J18 suite des visites dans les villages des tribus du sud (Chez les Hamer)
J19 suite des visites dans les villages des tribus du sud: chez les Karo
J20 suite des visites dans les villages des tribus du sud: chez les Mursi
J21 : Jeudi 11/5 : Route du retour pour Arba Minch en passant par Erbore, Konso puis vol pour Addis Abeba.
J22 : Vendredi 12/5 : Journée de visite à Addis, les collines d'Entoto, les musées.
J23 : Samedi 13/5 : La journée de sécurité qui sera utilisée pour la poursuite de visites et aux derniers achats de souvenirs et balade dans le mercato.
Diner puis transfert à l'aéroport vers 21h, pour le vol AZ 853 de 22h55, arrivée à Rome à 6H55 puis connexion de Rome à 8h55, arrivée à Roissy CDG 2D à 11h, le dimanche 14 au matin.
Les Mursi sont une des ethnies de la région du fleuve Omo au sud-est de l'Éthiopie.
Ils sont connus pour leurs femmes qui portent encore des plateaux labiaux spectaculaires. Les hommes sont craints pour leur combativité et leurs peintures corporelles.
les Hamer sont la plus importante ethnie de la vallée de l’Omo (dans le Sud-Ouest éthiopien). Ce sont des pasteurs semi-nomades, guerriers et chasseurs comme leurs voisins. Être présent sur un de leurs marchés est un très grand moment pour les observer ainsi que leurs cousins de l'etnie des Bana
L’ethnie des Karo est un peuple de pêcheurs et d’éleveurs de la vallée de l’Omo en Éthiopie du Sud-Ouest: ils ont de nombreuses spécificités communes avec les Hamers, mais affichent leur singularité avec leurs cheveux courts, leurs peintures corporelles blanches et le port de nombreux colliers.
L'Éthiopie historique s'est développée sur les hauts plateaux de l'Est africain. Ses relations privilégiées avec le Moyen-Orient, depuis l'époque du roi Salomon et de la reine de Saba, ont conduit au maintien d'une culture chrétienne selon les règles des églises d'Orient, même après la conquête musulmane qui l'isola de ses racines.
