Le relief montagneux a pour particularité de fractionner le peuplement entre vallées difficilement communicantes. Il en résulte une multiplicité des groupes ethniques aux us et coutumes spécifiques. Les isolements géographiques ont été peu propice à l'émergence de civilisations unifiantes. Seule des modes de vie analogues peuvent être observé entre les différents peuples des montagnes.
Les peuples des montagnes vivent historiquement de la forêt puis de cultures sur brûlis, se déplaçant périodiquement lors de l'épuisement des sols de leurs clairières.
La rudesse des climats montagnards conduit souvent les peuples des montagnes à compléter les ressources agricoles trop maigre, par de l'élevage. L'influence des saisons les amènent à des transhumances estivales vers des zones d'alpages dégagées de la neige en été et à redescendre leurs troupeaux en hiver vers des champs sans cultures à ces périodes de l'année.
Les peuples vivant sur les hautes plateaux, comme sur le plateau tibétains, ont eux aussi une organisation de vie qui tiens compte de la rudesse du climat et qui allie un peu d’agriculture vivirière à de l’élevage transhumant. La faiblesse de la densité de la population ne favorise pas le développement d’une vie urbaine importante. Tout au plus, pour la saison d’hiver les populations se regroupent elles dans des villages en dur à moindre altitude. L’été, la période des estives permet la vie sous la tente.
Une religion est un ensemble de croyances, de pratiques et de rites communs à un grand nombre d'êtres humains, qui définissent le rapport de l'homme avec le sacré et, partant, une part de sa compréhension du monde. Il a existé de très nombreuses religions et mythologies sur la Terre, avec chacune ses caractéristiques particulières.
« Ce que les hommes appellent civilisation c’est l’état actuel des mœurs et ce qu’ils appellent barbarie ce sont les états antérieurs » A.France.
« La civilisation ne peut se définir que par rapport à toutes les sciences de l'homme (géographie, sociologie, économie, psychologie collective) en n’ignorant pas l’histoire » F.Braudel