Le relief montagneux a pour particularité de fractionner le peuplement entre vallées difficilement communicantes. Il en résulte une multiplicité des groupes ethniques aux us et coutumes spécifiques. Les isolements géographiques ont été peu propice à l'émergence de civilisations unifiantes. Seule des modes de vie analogues peuvent être observé entre les différents peuples des montagnes.
Les peuples des montagnes vivent historiquement de la forêt puis de cultures sur brûlis, se déplaçant périodiquement lors de l'épuisement des sols de leurs clairières.
La rudesse des climats montagnards conduit souvent les peuples des montagnes à compléter les ressources agricoles trop maigre, par de l'élevage. L'influence des saisons les amènent à des transhumances estivales vers des zones d'alpages dégagées de la neige en été et à redescendre leurs troupeaux en hiver vers des champs sans cultures à ces périodes de l'année.
Les peuples vivant sur les hautes plateaux, comme sur le plateau tibétains, ont eux aussi une organisation de vie qui tiens compte de la rudesse du climat et qui allie un peu d’agriculture vivirière à de l’élevage transhumant. La faiblesse de la densité de la population ne favorise pas le développement d’une vie urbaine importante. Tout au plus, pour la saison d’hiver les populations se regroupent elles dans des villages en dur à moindre altitude. L’été, la période des estives permet la vie sous la tente.
La nation est un « Ensemble de personnes vivant sur un territoire commun, conscient de son unité (historique, culturelle, etc.) et constituant une entité politique
La notion de Nation est in concept occidental apparu après le traité de Westphalie au XVIIIème siècle, lorsque les royaumes européens formalisèrent l’existence de frontières géographiques à l’intérieur desquelles la souveraineté nationale s’exprimait. Pour d’autre civilisation le concept n’est pas associé à une délimitation précise des frontières, mais à l’existence de réseau d’alliance plus ou moins souples avec des peuples suzerains.
La nation est devenue depuis la Révolution française la forme privilégiée sinon unique de l'organisation politique dans le monde si bien qu'elle peut nous apparaître comme le cadre « naturel » dans lequel se pense et se vit le lien social et politique moderne.
Il convient de distinguer la nation et l’État. « L’idée de Nation implique une idée de spontanéité; celle d’État, une idée d’organisation qui peut être plus ou moins artificielle. Une nation peut survivre, même lorsqu’elle est partagée entre plusieurs États; et un État peut comprendre plusieurs nations » (Cuvillier, Précis de philosophie)
Le terme individualisme sert à désigner toute théorie, doctrine ou attitude qui consiste à privilégier les intérêts, les droits et les valeurs de l'individu par rapport à tous les groupes sociaux, que ce soit la famille, le clan, la corporation, la communauté, la société, etc. L'intérêt individuel est considéré comme supérieur à l'intérêt général.
Fruit d'une pensée, élaborée depuis la Renaissance, l'individualisme est un projet de société dans lequel chacun devrait trouver les meilleures conditions de sa réalisation et de son épanouissement.
En politique, l'individualisme accorde la primauté de l'individu, à l'initiative privée et souhaite réduire l'Etat au strict minimum (libéralisme, libertarianisme), voire à rien (individualisme anarchiste). Il s'oppose au nationalisme, à l'étatisme, au socialisme, au collectivisme, au communisme. Il peut aussi s'opposer à la démocratie si elle amène à prendre des décisions qui soient contraires aux intérêts individuels.
En sociologie, l'individualisme met en avant les droits et les responsabilités de l'individu, considérant que les institutions sociales n'existent que pour le bien de l'individu. Il s'oppose au conformisme, au panurgisme.