Les populations nomades que je connais, habitent sous des tentes ou des yourtes, ont domestiqué un moyen de transport, le dromadaire ou le cheval. Il est surprenant de constater que dans sa vie de tous les jours, le comportement du Touareg du Tassili, ou du Mongol de l'Altaï est très semblable. Les distances ne se mesurent pas en kilomètres, le temps ne se mesure pas en heures. Ils disent: nous irons la bas, pour la nuit tombante.
Habitats des peuples nomades dans le monde
L'hospitalité est toujours chaleureuse, c'est une question de survie dans ces contrées au climat excessif. Cependant le visiteur ne s'impose pas et conserve sont indépendance. Pour l'illustrer, en Mongolie, une soirée autour du feu dans la steppe, un cavalier descend de son cheval à la limite de la lumière et de la nuit. Il s'assied sans dire un mot et attend qu'un membre du groupe l'invite à se joindre au groupe. Si jamais personne ne lui faisait l'invitation, il remontrait sur son cheval et disparaîtrait dans la nuit.
Des populations nomades que j'ai côtoyées:
Le terme individualisme sert à désigner toute théorie, doctrine ou attitude qui consiste à privilégier les intérêts, les droits et les valeurs de l'individu par rapport à tous les groupes sociaux, que ce soit la famille, le clan, la corporation, la communauté, la société, etc. L'intérêt individuel est considéré comme supérieur à l'intérêt général.
Fruit d'une pensée, élaborée depuis la Renaissance, l'individualisme est un projet de société dans lequel chacun devrait trouver les meilleures conditions de sa réalisation et de son épanouissement.
En politique, l'individualisme accorde la primauté de l'individu, à l'initiative privée et souhaite réduire l'Etat au strict minimum (libéralisme, libertarianisme), voire à rien (individualisme anarchiste). Il s'oppose au nationalisme, à l'étatisme, au socialisme, au collectivisme, au communisme. Il peut aussi s'opposer à la démocratie si elle amène à prendre des décisions qui soient contraires aux intérêts individuels.
En sociologie, l'individualisme met en avant les droits et les responsabilités de l'individu, considérant que les institutions sociales n'existent que pour le bien de l'individu. Il s'oppose au conformisme, au panurgisme.
L'anthropologie est la branche des sciences qui étudie l'être humain sous tous ses aspects, à la fois physiques (anatomiques, morphologiques et physiologiques, évolutifs) et culturels (socioreligieux, psychologiques, géographiques, etc.). Elle tend à définir l'humanité en faisant une synthèse des différentes sciences humaines et naturelles
L'anthropologie s'organise autour de deux grands types de travaux étroitement liés : d'une part, les travaux d’ethnographie, qui sont des enquêtes et observations de terrain (empiriques) concernant dans les détails et de façon isolée les peuples, cultures et sociétés humaines, et dont les résultats sont le plus souvent publiés sous la forme de monographies ; et d'autre part, les travaux d’ethnologie, dans lesquels sont étudié les peuples, cultures et sociétés humaines de façon comparée et sur la base de recherches (théoriques) au sein des publications ethnographiques, et dont les résultats sont le plus souvent publiés sous forme d'essais. (WiKi)
L’ethnographie est l’étape de collecte des données, l’ethnologie le stade des premières synthèses, l’anthropologie est la phase de généralisation théorique après comparaison
L’anthropologie et l'ethnologie s’assignent comme tâche de penser l’autre.