Les Korowai sont classés dans la vaste catégorie des praticants des religions animistes.
Les Korowai croient aux esprits de la forêt et à un monde des ancêtres au-delà de leur région. En outre ils croiraient en un créateur suprême qui serait en sommeil. Son réveil marqué par un grand tremblement de terre, annoncera la destruction de l’univers.
A côté du mythe de la création, les Korowai pensent que l’univers terrestre est organisé en trois clercles concentriques. Le cercle intérieur contient la terre des vivants, le second l’espace des morts et au-delà du troisième, s’étend l’océan sans fin. Des êtres ou des esprits maléfiques peuplent l’univers.
La vie courante est jalonnée de nombreux interdits et tabous. Des hommes ou femmes ont des rôles de sorciers et effectuent des offrandes aux esprits, mais il n’existe pas de structure ou organisation religieuse.
Si la mort des plus vieux ou des enfants en bas âges est subi comme une fatalité, les morts inexpliquées ne sont pas acceptées et la recherche de l’origine de ces morts est menée jusqu'à l’identification d’un responsable. Les sorciers peuvent désigner soit un individu jugé coupable d’avoir jeté un mauvais sort: le Kakhua, soit désigner un esprit de la forêt ou un animal: un Swanguy. Le Khakhua peut être membre du clan lui-même, d’un autre clan, ou un membre de tribus voisines. Il était alor pourchassé, tué, et devait être mangé afin de conjurer ce mauvais sort.
Cette chasse au mauvais esprit était le seul cas où l'anthropophagie était pratiquée chez les Korowai. L’armée Indonésienne interdit ces pratiques, bien qu’il ne soit certain qu’elles ne soit pas encore en vigueur chez les clans isolés des Korowai Batu, qui refusent le contact avec le monde extérieur.
L'ethnologie (ou anthropologie sociale et culturelle) est une science humaine qui relève de l'anthropologie, et dont l'objet est l'étude explicative et comparative de l'ensemble des caractères sociaux et culturels des groupes humains « les plus manifestes comme les moins avouées »
Fondements et objectifs de l’ethnologie
L'ethnologie s'inscrit dans le vaste paysage des sciences humaines. Elle s’appuie sur des études ethnographiques que réalisent les anthropologues.
Cette science récente, moins de deux cents ans, a son origine dans les découvertes des peuples consécutives à l'expansion coloniale des pays occidentaux. Il en est sorti une connotation impérialiste de ségrégation des populations entre civilisée et primitives. Schématiquement, les activités de la sociologie au sens large se répartissent entre l’Ethnographie qui concerne les ethnies primitives et la sociologie qui concerne les peuples « dits » civilisés
À la fin du XXe siècle, cette approche dévalorisante a évolué vers une décomposition où l’Ethnographie (ou anthropologie sociale) concerne une analyse qualitative de l'observation des peuples sur le terrain et la Sociologie concerne l'analyse quantitative basée sur une étude statistique et globale des populations
Les principaux aspects sociaux étudiés au cours des recherches ethnographiques concernent les relations de parenté, le rôle des ancêtres, la connaissance des langues et de la linguistique associée, et l’identification des groupes ethniques.
L’ethnographie est la science de l'anthropologie dont l'objet est l'étude descriptive et analytique, sur le terrain, des mœurs et des coutumes de populations déterminées. Cette étude était autrefois cantonnée aux populations dites alors « primitives ».
L’ethnographie est l’étape de collecte des données, l’ethnologie le stade des premières synthèses, l’anthropologie
etude de la vie sociale de l'ethnie des Asmat en Papouasie indonésienne