La population malgache est communément subdivisée en dix-huit groupes culturels ou « grandes races », issus des migrations africaines, arabes et asiatiques, bien que le nombre d'ethnies dépasse les deux cents. Cette répartition proviendrait surtout de l'administration coloniale française que les Malgaches auraient intégrée.
Soit un total de l’ordre de 17 millions (16 587 000) sur les 24 500 000 hab de l’ile (estimation 2016)
Le pays est divisé en six provinces (faritany) historiques, de mêmes noms que celui des villes qui les administraient :
(1) Antananarivo ou Tananarive,
(2) Antsiranana ou Diégo-Suarez
(3) Fianarantsoa
(4) Mahajanga ou Majunga,
(5) Toamasina ou Tamatave et
(6) Toliara ou Tuléar.
Ethnies | Berceau provincial |
Antakarana, Sakalaves, Tsimihety : | Antsiranana |
Sakalaves, Vézos : | Mahajanga |
Betsimisarakas, Sihanaka, Bezanozanos : | Toamasina |
Mérinas | Antananarivo |
Betsileos, Antambahoaka, Antaisaka, Tanala ; | Fianarantsoa |
Antaifasy, Antemoro | cote sud-est de Fianarantsoa |
Sakalaves, Mahafaly, Antandroy, Antanosy, Bara, Vézos : | Toliara |
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Un clan est un ensemble de familles associées par une parenté réelle ou fictive, fondée sur l'idée de descendance d'un ancêtre commun.
membres d'un des clans Korowai en Papouasie indonésienne
La nation est un « Ensemble de personnes vivant sur un territoire commun, conscient de son unité (historique, culturelle, etc.) et constituant une entité politique
La notion de Nation est in concept occidental apparu après le traité de Westphalie au XVIIIème siècle, lorsque les royaumes européens formalisèrent l’existence de frontières géographiques à l’intérieur desquelles la souveraineté nationale s’exprimait. Pour d’autre civilisation le concept n’est pas associé à une délimitation précise des frontières, mais à l’existence de réseau d’alliance plus ou moins souples avec des peuples suzerains.
La nation est devenue depuis la Révolution française la forme privilégiée sinon unique de l'organisation politique dans le monde si bien qu'elle peut nous apparaître comme le cadre « naturel » dans lequel se pense et se vit le lien social et politique moderne.
Il convient de distinguer la nation et l’État. « L’idée de Nation implique une idée de spontanéité; celle d’État, une idée d’organisation qui peut être plus ou moins artificielle. Une nation peut survivre, même lorsqu’elle est partagée entre plusieurs États; et un État peut comprendre plusieurs nations » (Cuvillier, Précis de philosophie)