Du point de vue religieux, en Afrique de l’Ouest, on oppose quelquefois le Sahel musulman, et le sud chrétien. La réalité est plus complexe.
Le sahel est effectivement de plus en plus sous l'influence musulmane, mais on est bien loin de l'intégrisme sauf dans quelques poches utilisant l’islamisme à des fins politiques.
Le sud et lui, confrontés à une concurrence pleine d'imagination des églises d'obédience Chrétienne. Certaines dépendent des grands mouvements Européen (catholique...) ou nord-américain (évangéliques...), d'autres sont issues d'organisations autochtones dans une interprétation libre de la bible et des croyances locales (église du plein évangile...).
L’islam n’a pas significativement progressé au-delà des confins de la forêt et des savanes. Par ses pratiques sociales et culturelles, il marque une première différenciation de l’espace régional. Il ne trace pas toutefois de véritables frontières ; pas plus d’ailleurs que ne le feront ultérieurement les missions protestantes et catholiques.
Les peuples de religion musulmane sont principalement issus des ethnies d'éleveurs, nomades du Sahel. Ceux de religion catholique sont des agriculteurs, sédentaires des régions méridionales.
Des religions locales aux pratiques animistes perdurent dans certaines régions en particulier le culte du Vaudou.
Les religions traditionnelles africaines sont essentiellement des cosmogonies (descriptions ou explications de la formation du Monde). Par ailleurs, le dénominateur commun en est la place et le rôle fondamental occupés par des ancêtres fondateurs. C’est une des raisons pour lesquelles il n’y a pas de guerres de religion. Il n’y a en effet aucun sens à convertir quelqu’un d’autre au culte de ses propres ancêtres.
La nation est un « Ensemble de personnes vivant sur un territoire commun, conscient de son unité (historique, culturelle, etc.) et constituant une entité politique
La notion de Nation est in concept occidental apparu après le traité de Westphalie au XVIIIème siècle, lorsque les royaumes européens formalisèrent l’existence de frontières géographiques à l’intérieur desquelles la souveraineté nationale s’exprimait. Pour d’autre civilisation le concept n’est pas associé à une délimitation précise des frontières, mais à l’existence de réseau d’alliance plus ou moins souples avec des peuples suzerains.
La nation est devenue depuis la Révolution française la forme privilégiée sinon unique de l'organisation politique dans le monde si bien qu'elle peut nous apparaître comme le cadre « naturel » dans lequel se pense et se vit le lien social et politique moderne.
Il convient de distinguer la nation et l’État. « L’idée de Nation implique une idée de spontanéité; celle d’État, une idée d’organisation qui peut être plus ou moins artificielle. Une nation peut survivre, même lorsqu’elle est partagée entre plusieurs États; et un État peut comprendre plusieurs nations » (Cuvillier, Précis de philosophie)
Les analyses géopolitiques se basent les études des interactions entre le politique et le territoire, les rivalités ou les tensions qui trouvent leur origine ou leur développement sur le territoire, l’analyse des rapports de forces entre divers acteurs sur un espace plus ou moins défini.
Exemple parmi d'autres : Le développement de la culture industrielle du thé en Asie a eu des conséquences importantes dans les relations géopolitiques mondiales
La géopolitique, se doit d'utiliser l'ensemble des connaissances liées à la géographie (géographie physique, mais aussi la géographie humaine dans toutes ses composantes sociales, économiques, culturelles, sanitaires, les matières premières et les flux de ressources), mais aussi utiliser l'histoire, la science politique, etc.