En théorie, le nomadisme se définit par une vie itinérante en l'absence de maisons de village, de villes de jardins ou de champs ou d'exploitation de terres, de territoire ou même d'état. Cette définition est souvent erronée, car la réalité peut être beaucoup plus variable dans ses modes de vie. Des habitats en dur peuvent être utilisés temporairement selon les saisons.
L'espace nomade est ouvert (pas de notion de propriété foncière ou de souveraineté territoriale. Il est formé de lignes, d'itinéraires avec des noeuds autour des puits, des palmeraies des salines ou des villes.
Le nomadisme repose sur une gestion collective des ressources naturelles (végétales et hydrauliques), alors que le cheptel est lui, une propriété individuelle.
Les pâturages et les puits sont administrés en commun, mais l'appropriation collective n'est pas synonyme de libre accès et d'usage public. Il existe des règles de préséances d'accords de réciprocités.
La vie sociale est modulée au grès des saisons. À la saison sèche, les troupeaux sont dispersés et les familles sont isolées les unes des autres. À la saison de pluies (hivernage), l'abondance des pâturages rend favorables les regroupements, les fêtes, les mariages, le troc.
Les analyses géopolitiques se basent les études des interactions entre le politique et le territoire, les rivalités ou les tensions qui trouvent leur origine ou leur développement sur le territoire, l’analyse des rapports de forces entre divers acteurs sur un espace plus ou moins défini.
Exemple parmi d'autres : Le développement de la culture industrielle du thé en Asie a eu des conséquences importantes dans les relations géopolitiques mondiales
La géopolitique, se doit d'utiliser l'ensemble des connaissances liées à la géographie (géographie physique, mais aussi la géographie humaine dans toutes ses composantes sociales, économiques, culturelles, sanitaires, les matières premières et les flux de ressources), mais aussi utiliser l'histoire, la science politique, etc.
L'anthropologie est la branche des sciences qui étudie l'être humain sous tous ses aspects, à la fois physiques (anatomiques, morphologiques et physiologiques, évolutifs) et culturels (socioreligieux, psychologiques, géographiques, etc.). Elle tend à définir l'humanité en faisant une synthèse des différentes sciences humaines et naturelles
L'anthropologie s'organise autour de deux grands types de travaux étroitement liés : d'une part, les travaux d’ethnographie, qui sont des enquêtes et observations de terrain (empiriques) concernant dans les détails et de façon isolée les peuples, cultures et sociétés humaines, et dont les résultats sont le plus souvent publiés sous la forme de monographies ; et d'autre part, les travaux d’ethnologie, dans lesquels sont étudié les peuples, cultures et sociétés humaines de façon comparée et sur la base de recherches (théoriques) au sein des publications ethnographiques, et dont les résultats sont le plus souvent publiés sous forme d'essais. (WiKi)
L’ethnographie est l’étape de collecte des données, l’ethnologie le stade des premières synthèses, l’anthropologie est la phase de généralisation théorique après comparaison
L’anthropologie et l'ethnologie s’assignent comme tâche de penser l’autre.