Les milieux naturels:
Le centre de la zone, montagneux, appelé « le triangle d'or », voit passer de grands fleuves descendus du plateau Tibétain ou de ses contreforts: la Salween, le Mékong, le fleuve rouge pour les plus importants.
Le nord de la zone correspond au sud est de la Chine (du Yunnan à Shanghai) partagé entre une région montagneuse à l'ouest (Yunnan, Guizhou), une des zones de collines et de plaines plus importante vers le nord est (Guangxu, Hunan, Jiangxi) et une frange maritime du Guangdong, Fujian, Zhejian)
Le sud, aux plaines plus importantes couvre le sud Vietnam, le sud Laos, le Cambodge, le sud de la Thaïlande, traversé du nord au sud par une chaine montagneuse
L'est recouvre la mosaïque Birmane centrée sur le bassin de l'Irrawady entouré de montagnes descendant des contreforts Himalayen et réparti entre les premières provinces du Bengale à l'ouest et la Thaïlande a l'est.
Le sud est asiatique continental , au relief, climat et biogéographie d’un espace unique lié a des vallées de directions Nord-Sud dont l’importance est tout autant physique que culturelle puisqu’elles permirent les migrations successives des populations actuelles de la péninsule.
La région est soumise à l’alternance des flux de mousson qui permettent des précipitations importantes. Aussi le sud-est asiatique constitue-t-il "la région du monde la plus riche en plantes utiles" ( Haudricourt, Hédin, 1943), avec sur la liste des culture originaires de l’aire en question: le taro, la grande igname, le bananier, la canne à sucre, l’arbre à pain, le millet et bien sûr le riz, l’importance primordiale des bois durs tropicaux, ainsi que l’abondance des bambous dont les usages sont prédominants dans les modes de vie des populations du sud-est asiatique
Les analyses géopolitiques se basent les études des interactions entre le politique et le territoire, les rivalités ou les tensions qui trouvent leur origine ou leur développement sur le territoire, l’analyse des rapports de forces entre divers acteurs sur un espace plus ou moins défini.
Exemple parmi d'autres : Le développement de la culture industrielle du thé en Asie a eu des conséquences importantes dans les relations géopolitiques mondiales
La géopolitique, se doit d'utiliser l'ensemble des connaissances liées à la géographie (géographie physique, mais aussi la géographie humaine dans toutes ses composantes sociales, économiques, culturelles, sanitaires, les matières premières et les flux de ressources), mais aussi utiliser l'histoire, la science politique, etc.
L'ethnologie (ou anthropologie sociale et culturelle) est une science humaine qui relève de l'anthropologie, et dont l'objet est l'étude explicative et comparative de l'ensemble des caractères sociaux et culturels des groupes humains « les plus manifestes comme les moins avouées »
Fondements et objectifs de l’ethnologie
L'ethnologie s'inscrit dans le vaste paysage des sciences humaines. Elle s’appuie sur des études ethnographiques que réalisent les anthropologues.
Cette science récente, moins de deux cents ans, a son origine dans les découvertes des peuples consécutives à l'expansion coloniale des pays occidentaux. Il en est sorti une connotation impérialiste de ségrégation des populations entre civilisée et primitives. Schématiquement, les activités de la sociologie au sens large se répartissent entre l’Ethnographie qui concerne les ethnies primitives et la sociologie qui concerne les peuples « dits » civilisés
À la fin du XXe siècle, cette approche dévalorisante a évolué vers une décomposition où l’Ethnographie (ou anthropologie sociale) concerne une analyse qualitative de l'observation des peuples sur le terrain et la Sociologie concerne l'analyse quantitative basée sur une étude statistique et globale des populations
Les principaux aspects sociaux étudiés au cours des recherches ethnographiques concernent les relations de parenté, le rôle des ancêtres, la connaissance des langues et de la linguistique associée, et l’identification des groupes ethniques.