Sous le terme générique de Thaïs sont regroupés non seulement les Thaïs de l’actuelle Thaïlande, mais aussi certaine ethnies Lao des fonds de vallées de Thaïlande, du Laos et du Nord Vietnam, ainsi que les Dai du sud de la Chine (sud Yunan) et les Shan de Birmanie.
Plus largement, en réference à une famille de langue commune, celle des taï-Kada, les ethnies Maonan et Bouyei du Guizhou se rattachent aussi au groupe ethnoculturel des Thai ainsi que les Zhuang du Guangxi.
Ils representent de 50 à 60 millions d’individus, selon le contour adopté, dont 70 à 80% sont les Thaï de Thaïlande.
Liste non exhaustive des populations de langues Tai :
• Thai Isan du nord-est de la Thaïlande
• Thai du Nord, encore appelés Lanna ou Thai Yuan, de Thaïlande
• Thai, population majoritaire de Thaïlande
• Shan ou Thai Yai de Birmanie
• Zhuang du Yunnan en Chine du Sud
• Thai Lue ou Lao lum du Laos et de Chine, encore appelés Dai
• Nung de Chine, du Laos, de la Thaïlande et du Viêtnam
• Tai dam ou "Thai Noirs" du Laos et du Viêt Nam
• Tai Daeng ou "Thai Rouges"
• TAi krao "Tai Blancs".
en savoir plus sur: Tai - culture et us et coutumes
La nation est un « Ensemble de personnes vivant sur un territoire commun, conscient de son unité (historique, culturelle, etc.) et constituant une entité politique
La notion de Nation est in concept occidental apparu après le traité de Westphalie au XVIIIème siècle, lorsque les royaumes européens formalisèrent l’existence de frontières géographiques à l’intérieur desquelles la souveraineté nationale s’exprimait. Pour d’autre civilisation le concept n’est pas associé à une délimitation précise des frontières, mais à l’existence de réseau d’alliance plus ou moins souples avec des peuples suzerains.
La nation est devenue depuis la Révolution française la forme privilégiée sinon unique de l'organisation politique dans le monde si bien qu'elle peut nous apparaître comme le cadre « naturel » dans lequel se pense et se vit le lien social et politique moderne.
Il convient de distinguer la nation et l’État. « L’idée de Nation implique une idée de spontanéité; celle d’État, une idée d’organisation qui peut être plus ou moins artificielle. Une nation peut survivre, même lorsqu’elle est partagée entre plusieurs États; et un État peut comprendre plusieurs nations » (Cuvillier, Précis de philosophie)
Une minorité se définie dans un contexte, non de manière absolue. Elle peut être analysée par rapport à de la population d’une nation, d’une zone géographique, du point de vue des religions, des langues, de la culture ou de la race, de la couleur de peau, des liens de parenté…
L’appréciation en est variable selon le lieu et l’époque.
La supériorité du nombre est vue comme une hiérarchie, une supériorité de la majorité. Dans l’histoire il est peu d’exemple de minorités qui n’aient pas été marginalisées, persécutés, assimilés de force, voire physiquement éliminées.
La minorité ne l’est cependant pas toujours en nombre. Le colonisateur considéra souvent les indigènes comme des races inférieures.
La constitution des états nation moderne à souvent contribué à les révéler et à en aggraver le sort par rapport à la relative tolérance observée autrefois par les Empires. (Comme l’était les Ottomans ou les Austro-Hongrois par exemple)
La définition des minorités dépend des stratégies de la minorité elle-même, soit par son rôle géopolitique, économique, culturel. (Les juifs, les Arméniens,Touareg…)
Une minorité est aussi une catégorie sociale définie par discrimination : les homosexuels, les femmes, les gens du voyage.