En Afrique et en Afrique de l’Ouest tout particulièrement, les « ethnies » sont des identités bien plus pertinentes et authentiques que les « nationalités » (au sens moderne du terme). En effet, si les notions de « Togolais », de « Camerounais » ou de « Malien » n’existent que depuis soixante ans (à peine deux générations), les notions de Béti, de Sérère, de Peul, de Sénoufo, d’Ewé, de Fon, de Yorouba ou de Kabyè existent depuis bien plus longtemps, plusieurs siècles même (bien plus d’un millénaire pour certaines antiques nations comme les Yoroubas).
source: oecd/csao
L'Afrique de l'Ouest compte plus de 391 millions d'habitants en 2019 d'habitants, soit 30 % de la population totale de l'Afrique. La croissance démographique est très forte : l'Afrique de l'Ouest gagne près de dix millions d'habitants chaque année.
Près des deux tiers, de la population à moins de 25 ans. (En Europe c’est 30 %) Le Nigeria compte à lui seul plus de la moitié de la population de l'Afrique de l'Ouest.
La savane, en Afrique de l’Ouest, est une interface entre le monde de la forêt du Sud et les routes commerciales du désert du Sahara.
Le peuplement historique s’est effectué d’est en ouest, selon cette bande géographique.
À la suite du découpage des états du sud vers le nord, acté lors décolonisation, nombre des ethnies se sont retrouvées éclatées entre plusieurs états. Les données disponibles sont donc analysées, la plupart du temps, selon les entités politiques étatiques.
Les colonisations européennes ont découpé les pays, suivant l’axe nord-sud et non pas suivant les axes est-ouest, qui aurait sans doute mieux préservé le tissu social, voire culturel des peuples présents. Cela ne répondait pas aux intérêts géopolitiques des empires coloniaux de l’époque. En conséquence dans tous les pays se reproduisent les mêmes clivages « nationaux » (« ethniques ») générant des rivalités Nord-Sud (voir les cas récent et dramatique en Côte d’Ivoire ou au Nigéria entre autres).
L’Afrique de l’Ouest compte de très nombreuses ethnies souvent très mélangées et transfrontalières. L’environnement géoclimatique conduit à avoir deux espaces de vie différents. L’un, selon une bande ouest-est semi-désertique, peu peuplée, nommée Sahel, et l’autre longeant les côtes atlantiques du golfe de Guinée au Sénégal a pluviométrie saisonnière importante, favorable à l’éclosion de multiples groupes ethniques sédentaires.
Les peuples emblématiques du Sahel sont les Peuls, les Songhaï ou les Touaregs et les Toubous. Ceux des régions de savane du Sud-Sahel sont des familles Mandingues, Wolofs, ou Voltaïques et Haoussas. Les plus nombreux vivent dans la région forestière méridionale, le long des cotes atlantiques comme les Akans, les Fon et Ewe, ainsi que les Yoruba, ou Igbos.
Une estimation du nombre des personnes par pricipaux groupes ethniques est consultatble sur: Groupes de peuples en Afrique de l'Ouest
Le terme individualisme sert à désigner toute théorie, doctrine ou attitude qui consiste à privilégier les intérêts, les droits et les valeurs de l'individu par rapport à tous les groupes sociaux, que ce soit la famille, le clan, la corporation, la communauté, la société, etc. L'intérêt individuel est considéré comme supérieur à l'intérêt général.
Fruit d'une pensée, élaborée depuis la Renaissance, l'individualisme est un projet de société dans lequel chacun devrait trouver les meilleures conditions de sa réalisation et de son épanouissement.
En politique, l'individualisme accorde la primauté de l'individu, à l'initiative privée et souhaite réduire l'Etat au strict minimum (libéralisme, libertarianisme), voire à rien (individualisme anarchiste). Il s'oppose au nationalisme, à l'étatisme, au socialisme, au collectivisme, au communisme. Il peut aussi s'opposer à la démocratie si elle amène à prendre des décisions qui soient contraires aux intérêts individuels.
En sociologie, l'individualisme met en avant les droits et les responsabilités de l'individu, considérant que les institutions sociales n'existent que pour le bien de l'individu. Il s'oppose au conformisme, au panurgisme.
Processus sociaux, créé par opérations volontaristes.
Les religions, les langues, le patrimoine culturel sont des éléménts participants au développement humain.
Le Développement humain en économie est un facteur du développement des sociétés. L'Indice de développement humain (IDH) permet de l'évaluer
L'indice de développement humain (IDH) est un indice statistique composite, créé par le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) en 1990 pour évaluer le niveau de développement humain des pays du monde. L'IDH se fonde sur trois critères : le PNB par habitant, l'espérance de vie à la naissance et le niveau d'éducation.
jeune filles de l'ethnie des Bajo en Indonésie en période de Ramadan